Miscellanées bibliophiles: un roman policier autour du livre ancien, le Grand Palais, un monogramme à identifier

Amis Bibliophiles bonjour,
Une fois n’est pas coutume, je vais vous parler aujourd’hui d’un roman contemporain, sorti le mois dernier et dont l’intrigue se déroule autour d’un vol de livres anciens.
L’ouvrage n’est pas de grande littérature, mais il se lit aisément, surtout si vous patientez dans une gare. Il s’agît de Brunetti entre les lignes de l’américaine Donna Leon. 

Comme toujours dans les romans de Leon consacrés au commissaire Brunetti, l’action se déroule à Venise. Voyons ce qu’en dit l’éditeur:
« En ce maussade lundi de printemps, le commissaire Guido Brunetti pensait n’avoir rien d’autre à faire que de lire des rapports, quand il reçoit soudain un appel fiévreux de la directrice d’une prestigieuse bibliothèque vénitienne. Plusieurs livres anciens et de grande valeur ont été endommagés, d’autres ont même disparu. Les employés soupçonnent un chercheur américain venu à plusieurs reprises consulter les livres, mais pour Brunetti, quelque chose ne colle pas.
Prenant l’affaire en main, le commissaire commence par enquêter sur les visiteurs réguliers de la bibliothèque et en conclut que le voleur n’a pas pu agir seul. Mais quand l’un des suspects est retrouvé mort chez lui, l’affaire prend une tournure beaucoup plus sinistre. Brunetti se retrouve immergé dans le monde sombre et secret du marché noir de livres antiques. Avec l’aide de son équipe, Isperetto Vianello et la Signora Elettra, il plonge dans l’esprit d’un voleur de livres, jusqu’à remettre en question sa conception de l’innocence et de la culpabilité et à dévoiler la terrible vérité. »
Ce n’est pas un chef d’oeuvre mais la lecture est agréable si comme moi on aime Venise et les livres anciens. On retrouve quelques traits amusants caractéristiques des bibliophiles, ou en tout cas comme nous sommes souvent vus par les béotiens. On retrouve aussi quelques références au vol dont la bibliothèque Girolami de Naples a été victime il y a un an. 
C’est le moment des vacances, et c’est un roman qui vous permettra de garder un peu le contact avec votre bibliothèque si vous en êtes éloignés.
C’est aussi le moment du Grand Palais, grande messe annuelle du livre ancien et de l’estampe. Peu de choses à dire, si ce n’est que cela vaut toujours le coup d’oeil (allez voir l’ami Eric Zink de ma part!), il faut y aller, même si vous n’achetez rien!

Ah si, quand même un petit commentaire, je trouve l’affiche de cette année très réussie et assez osée. Cela change, c’est intéressant!
Enfin, vous me rendriez un grand service si vous m’aidiez à identifier ce monogramme, qui figure au dos d’un ouvrage que je viens d’acheter. 

L’ouvrage est un Zola, sur grand papier, en EO, qui porte aussi l’ex libris du grand bibliophile Georges-Emmanuel Lang. Merci!
H

10 Commentaires

  1. Le catalogue précise dos et coins de maroquin gris, monogramme GL au dos, tête dorée, non rogné, couverture, (Pouillet) Edition originale un des 33 exemplaires imprimés sur papier japon. Mais ne donne pas le numéro dans le tirage. Il y avait de nombreux Zola du 890 au 907 qui ont fait de 100 fr pour Messidor avec envoi à Huysmans à 920 pour Paris exemplaire d'épreuve avec nombreuses corrections de la main de Zola. Il y avait également 3 manuscrits de Zola qui avaient fait de 580 fr pour 10 feuillets affaire gil Blas à propos de Lourde à 4950 fr pour l'attaque du moulin. Pour revenir sur le monogramme, il y a plusieurs Zola avec ce monogramme, mais j'ai parcouru tout le catalogue sur des titres fin XIXe dont la reliure aurait pu être commandée par George Emmanuel Lang aucune trace de monogramme. Soit il n'a fait faire que ces reliures avec monogramme, soit il a acheté un lot de Zola à un autre bibliophile au monogramme GL. ?? Je t’envoie la photo de la page du catalogue.

    Daniel B.

  2. Probablement le N° 893 du catalogue de la vente LAng qui avait eu lieu du 26 au 30 janvier 1926. Il avait fait 280 fr d'après les annotations au crayon

    Daniel B.

  3. Tout à fait d'accord, j'ai vu ça à plusieurs reprises. Et même un bibliophile qui mettait deux ex libris gravés, un tampon humide en titre et parfois un super libris à la reliure ! Mais un dans l'ouvrage et un au dos, j'ai vu assez souvent…

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