Miscellanées bibliophiles: nouvelles hypothèses autour du manuscrit de Voynich

Amis Bibliophiles bonjour,
Le mystérieux manuscrit de Voynich (http://bibliophilie.blogspot.fr/2009/12/le-manuscrit-de-voynich-un-mystere-de.html) fait à nouveau parler de lui avec l’hypothèse avancée par deux chercheurs selon laquelle l’ouvrage pourrait avoir une origine… mexicaine.
Si l’on pensait jusqu’à maintenant que cet manuscrit toujours indéchiffrable était d’origine européenne et pouvait dater des années 1450 à 1520, en se fondant sur les illustrations (et en particulier les robes et les coiffures des personnages, ainsi que deux châteaux apparaissant dans les schémas, qui sont caractéristiques du style européen), datation confirmée par une analyse au carbone 14, ces deux chercheurs ont employé une méthode différente pour l’analyse.

Arthur Tucker et Rexford Talbert se sont en effet penchés sur les plantes représentées dans le manuscrit et ont découvert des similarités significatives entre une plante décrite dans le Voynich et la « plante savon » décrite dans le Codex Cruz-Badianus (surnommé l’Herbier aztèque). En partant de cette découverte, les deux chercheurs ont analysé les quelques 302 plantes décrites dans le Voynich, pour arriver à la conclusion que 37 d’entre elles pourraient potentiellement être originaires d’Amérique Centrale. 
En se penchant sur le texte lui-même, ils formulent l’hypothèse qu’il pourrait s’agir d’une version disparue issue du Nahuatl, macro-langue du centre du Mexique.
Tucker et Talbert récapitulent leurs hypothèses dans un article « A Preliminary Analysis of the Botany, Zoology, and Mineralogy of the Voynich Manuscript », qu’ils concluent en proposant que le manuscrit de Voynich pourrait avoir une origine mexicaine… avant de préciser que beaucoup reste à faire pour livrer une conclusion définitive.
Pour mémoire, (mais je vous invite à relire ceci http://bibliophilie.blogspot.fr/2009/12/le-manuscrit-de-voynich-un-mystere-de.html), le propriétaire officiel le plus ancien de ce manuscrit était un certain Georg Baresch, un alchimiste qui vivait à Prague au xviie siècle, cette propriété serait attestée par des lettres échangées entre Baresch et Kircher.
H

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