Dans la bibliothèque du bibliophile: études prises dans le bas peuple ou Les Cris de Paris, par Edme Bouchardon. Ou les petits métiers de la rue dans le Paris du XVIIIe.

Amis Bibliophiles bonjour, Dans la même veine que les Cris de Paris d’Adrien Joly (http://bibliophilie.blogspot.fr/2014/06/les-cris-de-paris-par-adrien-joly-ou.html), les Études prises dans le bas peuple ou Les Cris de Paris. Première [-cinquième] suite (Paris: Fessard, 1737-1746), et l’un des ouvrages de référence consacrés  aux petits métiers de la rue, ici à Paris, au mileu du XVIIIe siècle.  Edmé Bouchardon y déploie tout son talent dans un heureux compromis entre la spontanéité et la recherche de la perfection caractéristique des sculpteurs de son époque. Il fût élève de Coustou et obtint le prix de Rme en 1722, ville dans laquelle il séjourna pendant 10 ans. Rappelé à Paris, il fut nommé sculpteur du roi et effectua des travaux à Versailles et dans d’autres résidences royales. Ce superbe recueil de format in-folio contient 60 estampes dessinées par Bouchardon, qui furent livrées en cinq cahiers, ici reliés à la suite. Elles ont été gravées par le Comte de Caylus et terminées par Fessard. Dans l’esprit de Vermeer et de Chardin, les estampes sont très précises du point de vues de l’histoire des moeurs; on y retrouve les métiers de Paris au XVIIIe: le décrotteur, les écosseuses de pois, l’écureuse, le barbier, etc. Les quatre premiers cahiers portent l’adresse de Fessard, le dernier celle de Joullain, chacun est précédé d’un titre inscrit sur la première composition. La particularité de cet exemplaire est qu’il provient de la bibliothèque des Goncourt, portant à la fois leur chiffre doré aux centres des plats, leur ex-libris et une annotation manuscrite de Edmond.  

 



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