La Reliure, métier dangereux, surtout pendant la guerre.

Amis Bibliophiles bonjour,
Après les petites annonces, continuons l’exploration de La Reliure, l’organe de la Chambre Syndicale Patronale des Relieurs, Brocheurs, Cartonneurs, Doreurs sur cuir, Doreurs sur tranches et Marbreurs.
Le syndicat s’active pour ses membres, ainsi avant la Grande Guerre (1914-1918, pour les lecteurs du blog nés au XXie siècle – et oui, il y en a) permet aux jeunes gens qui désiraient se faire inscrire pour le concours d’ouvriers d’art de n’effectuer qu’une année de service militaire.


Hélas, ce sont des colonnes entières de noms d’artisans et d’ouvrier du livre morts pendant la guerre qui seront publiées après 1918. On connaît l’histoire du fils de Vermorel, dont la mort fît mourir le père de chagrin, mais connaissiez-vous cette de Lucien Albinhac? Souvent, La Reliure donne en effet les conditions dans lesquelles le jeune homme fût tué.


On frissonne en imaginant la génération entière qui fût sacrifiée à l’époque, et en songeant que le jeune relieur qui a rejoint le régiment de Ligne en garnison à Paris (voir les annonces dans mon message d’hier) est peut-être mort à Verdun, du fait de son engagement.
H

3 Commentaires

  1. pendant la guerre, il ne devait pas y avoir beaucoup de métiers peu dangereux. Même Général ne garantit pas contre les balles.
    Et comme de nombreux écrivains y sont morts, il est logique que le nombre de relieurs diminue en conséquence…

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