De l’Einsatzstab Reichsleiter Rosenberg aux Monuments Men: le destin des objets d’art (et des livres) pendant la seconde Guerre Mondiale

Amis Bibliophiles bonsoir,
J’avais déjà eu l’occasion d’évoquer les pillages opérés par l’Einsatzstab Reichsleiter Rosenberg sous l’occupartion (http://bibliophilie.blogspot.fr/2012/12/sichergestellt-durch-einsatzstab.html), voici en quelque la suite de l’histoire avec les « Monuments Men ».
Ce groupe, créé en 1944 par le général Eisenhower avait pour mission de suivre les troupes libérant les territoires occupés par les nazis pour retrouver, récupérer, répertorier et si possible rendre les œuvres d’art dérobées par l’occupant. Parmi ces objets figuraient de nombreux livres anciens. 
Ce groupe était constitué de volontaires issus de 13 nations différentes, nombre d’entre eux étaient conservateurs de musée, historiens de l’art, artistes, enseignants ou experts.
A partir de 1944 et dans les quelques années qui ont suivi, les « Monuments Men » ont localisées, répertorié et restitués plus de cinq millions d’oeuvres d’art et d’objets culturels volés par les nazis, jouant un rôle sans précédent dans l’Histoire.
Certains des Monuments Men étaient français, ainsi Marcel Amand, Paul de La Boulaye, Eugene Bonzom, Raymond Lemaire, Hubert de Brye, Marcelle Minet, Jean Prinet, etc. Vous pouvez retrouver la liste ici: http://www.monumentsmenfoundation.org/the-heroes/the-monuments-men
Voici quelques images de ces hommes en action:






Un film retrace l’épopée de ces hommes, il sortira le 13 mars en France:

H

1 Commentaire

  1. Ca promet d'être passionnant!
    Beaucoup de livres ont disparu durant cette période.
    Du fait des bombardements bien entendu, mais aussi du fait des confiscations.
    Certains ouvrages ont des périples insoupçonnés : j'ai vu il y a peu, un "Romans et Contes" en maroquin rouge de Derome (le n°8 de ma liste) qui avait été retrouvé dans une caisse dans une mine de sel en Allemagne ou en Autriche après la guerre.
    Espérons, si le propriétaire actuel nous lit, qu'il puisse nous permettre de retracer la vie tumultueuse de de beau livre, dont on perd la trace en 1934 à la librairie Bellin (qui l'avait acquis en 1932 à la vente Blumenthal).
    Ce serait assurément un très bel article!
    Bien à tous
    Wolfi

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