Amis Bibliophiles Bonsoir,
Que je veuille comme Jean-marc me livrer à un peu de bibliophilie sur le terrain, que je sois simplement en train de lire un livre ancien ou que la perspective se présente de partager une trouvaille avec quelques amis bibliophiles lors d’un sympathique dîner, je me suis souvent posé la question du transport des livres et de la meilleure façon de leur apporter la sécurité tout en restant élégant.
C’est Frédérick qui m’a donné la réponse lorsque je l’ai vu déballer son Polydore lors de notre dernier déjeuner de bibliophiles.
Je contentais jusque là de papier bulles dont j’entourais plusieurs fois mon livre, ce qui était satisfaisant sur le plan de la protection, mais pas très élégant et qui en tout cas créait une forme d’anachronisme qui me mettait mal à l’aise (et vous savez que je suis un garçon sensible).
J’avais bien reçu en cadeau il y a quelque temps d’une bibliophile-phile une superbe boîte en noyer, mais celle-ci ne convient qu’à certains formats, et elle est assez encombrante.
Or donc, alors que sur ma gauche Jean-Paul remplissait régulièrement mon verre avec l’enthousiasme et la bonne humeur qui le caractérisent lorsque nous nous retrouvons (sans parler de son savoir bibliophilique, que me oreilles accueillent avec délice), j’aperçus Frédérick sortir de son cartable un petit paquet, et déballer son précieux volume qui était protégé par plusieurs épaisseurs d’une jolie pièce de cuir. Depuis ce déjeuner, j’ai testé plusieurs fois ce procédé, et je dois bien reconnaître que c’est une vraie trouvaille, qui méritait d’être partagé: le livre est protégé des chocs, par une ou plusieurs épaisseurs de cuirs, la reliure n’est pas abîmée, elle est en contact avec le côté granuleux du cuir, et il fout bien avouer que le tout a un certain style.
Je ne sais pas si vous avez déjà été confronté à la question, mais voici en tout cas la réponse. Il ne vous reste plus qu’à trouver l’épaisseur et la couleur qui vous correspondent le plus, chez votre relieur préféré, ou même sur ebay.
H
Voilà en effet une bien jolie façon de transporter ses livres (à la fois chic et rassurante), que j’avais aussi découverte grâce à Frédérick.
(« côté chair », Hugues, voyons, pas « côté granuleux » ;o)
J’ai eu le plaisir de recevoir une fois un livre venu d’un monastère d’Israël, enfermé dans une boîte en bois (en sapin ou un quelconque bois de Palestine), entouré dans une peau de mouton ancienne et marquée au fer rouge du blason du monastère. Très joli! Et très bien protégé. D’ailleurs, la boîte a été explosée par le transport (malheureusement… Heureusement que l’expéditeur avait indiqué « Très Fragile » sur le carton…), alors que le livre n’a absolument rien subi. Mais le tout rend très bien également. Une bien belle protection.
Bonjour Bertrand,
Je dois avouer ne pas trop me poser la question, mes ouvrages personnels ne sortnt que très très peu de ma bibliothèque.
Je suis en effet du genre maniacio-maniaque et j’ai déjà des angoisses lorsqu’un ami manipule mes « bébés ». Alors les faire voyager…
Mais votre méthode est certes plus élégante que les plastiques bulles et certainement tout aussi, voire plus efficace. Je retiens!!
Amitiés,
Vincent P.
En effet c’est un sujet plus léger.
Le risque sera de ne pas choisir ses livres futurs en fonction de l’emballage, si ce dernier est trop beau… un peu comme ceux qui contruisent leur maison pour aller avec leurs meubles.
Un bon torchon pur coton genre ancien et doux fera l’affaire pour moi. Avec une ficelle biensur (100% chanvre).
Amitiés, B.
Bonjour,
L’élégance sera d’accorder le cuir avec celui de la reliure!
Pour transporter des livres fragiles j’utilise aussi un coupon de laine de deux millimètres d’épaisseur très soyeux, si on peut dire, donné par mon relieur préféré. Pour les très précieux exemplaires la réalisation d’une boîte est une solution très adaptée mais avec l’inconvénient majeur de l’encombrement supplémentaire quand le livre est en place dans la bibliothèque!
Lauverjat