Lauvertjatiana VII

Amis Bibliophiles Bonsoir,

Nous retrouvons ce soir la traditionnelle lecture sélective des catalogues de libraires de notre ami Gilles.

« C’est le printemps des catalogues et ma lecture prend du retard quand je ne sais plus où donner de la bourse. La librairie Picard (82, rue Bonaparte à Paris) livre son 590 ème catalogue de livres anciens et modernes, agrémenté de planches en noir et blanc. Les livres anciens comptent 230 numéros. J’ai retenu de Guillaume Paradin, “Mémoires de l’histoire de Lyon” suivi de Claude de Rubis “Les privilèges… de la ville de Lyon” imprimé à Lyon chez Antoine Gryphe en 1573 et 1574, complet de ses deux parties, in folio en demi-basane du XIXe. Le titre de la première partie est imprimé dans un somptueux encadrement gravé architectural de la seconde renaissance couronné du griffon. (1000 euros). Une reliure “de mariage” du XVIe siècle (1582?) sur un “Officium Beatae Mariae virginis…” format in-8, la page de titre manque ainsi que la fin. La reliure en maroquin rouge est frappée dans un ovale de rameaux dorés aux centres des plats du nom et du chiffre de l’épouse Gabriele de Croiset (plat supérieur) et de l’époux Jean de Gay (plat inférieur), le dos plat est entièrement orné aux petits fers de médaillons floraux juxtaposés, centrés de monogrammes et chiffres (780 euros). Les “Curiosités de Paris, de Versailles, Marly, Saint-Cloud et des environs…” de Le Rouge, une nouvelle édition de 1771 à Paris chez les libraires associés en deux volumes in-8 pleine basane de l’époque comportant 31 planches gravées dont 21 dépliantes (500 euros). Un “ana”: le “Mantasiana” de Hyacinthe Cordonnier, alias Saint-Hyacinthe imprimé à La Haye chez Charles Le Vier en deux tomes sous cartonnage moderne orné de deux frontispices, une planche et six figures géométriques in-texte (200 euros). La librairie “Bonnefoi Livres Anciens” (1-3, rue de Médicis à Paris) sort un catalogue orné de reproductions en couleur intitulé “Livres & manuscrits anciens”. J’ai retenu de Guillaume Budé , la première édition “de Transitu Hellenissi ad Christianismum” chez Robert Estienne à Paris, en vélin souple de l’époque (7 500 euros). Une “Anthologia graeca” in Bibliopolio Commeliniano de 1604 in-4 aux armes et au semé alterné de fleurs de lys et de monogrammes couronnés de la reine Anne d’Autriche veuve en plein maroquin brun, après 1643 (12 000 euros). Un exemplaire de dédicace en vélin doré aux armes du cardinal Giacomo Rospigliosi, neveu du pape Clément IX, dans un encadrement de roulettes et de fleurons dorés sur “le Prerogative del senator Bartolomeo Gherardini…” de Palmieri, in-12, imprimé à Sienne en 1682 (1500 euros). Un recueil de 28 pièces in-4 des procès de Beaumarchais avec Duverney et Goezmann, constitué à l’époque en veau havane, rassemblant des pièces de l’auteur dramatique et des divers protagonistes (3 000 euros). Et, pour les amoureux de typographie, “Les Aventures de Télémaque…” de Fénelon , imprimées à Parme par le célèbre Bodoni en 1812, sous les hospices du roi Murat à 150 exemplaires seulement, en deux volumes in folio demi-veau blond (3500 euros). La Librairie ancienne Bruno Sepulchre, (7, rue Cassette à Paris) présente un catalogue illustré à la couverture ornée d’un sabot ayant appartenu à Jean-Jacques Rousseau. Les sabots se retrouvent sous le dernier numéro de ce catalogue et figurent aussi chez le libraire précédent (35 000 euros, la paire!). Mais pour cette somme je préfère revenir à la bibliophilie avec la “Topographie Françoise ou représentations de plusieurs villes bourg, chasteaux, plans, forteresses, vestiges d’Antiquité, maisons modernes et autres du Royaume de France…” par Claude de Chastillon, chez Louis Boissevin à Paris en 1655. L’ouvrage in-folio en plein chagrin moderne compte 300 feuillets pour 591 gravures sur cuivre la plupart à mi-page. J’ajoute que ce monumental ouvrage est rare les gravures étant le plus souvent découpées et vendues à l’unité (30 000 euros). Un des attrait de ce catalogue repose sur sa variété, juste avant ce très coûteux livre on trouve “Eloge prononcé par la folie devant les Habitans des Petite Maisons” de Pierre Mathias Chardonnet, un plaquette in-12 brochée de 48 pages imprimée à Avignon en 1761 pour 90 euros. Sur la même page, un livre que tous les lecteurs du Blog connaissent: “le tableau des Riches Inventions couvertes du Voile des feintes amoureuses, qui sont représentées dans le Songe de Poliphile…exposées par “ Béroalde de Verville [et de Francisco Colonna bien sûr], l’édition de Mathieu Guillemot à Paris en 1600, in 4 en vélin moderne. Cette dernière édition ancienne est riche de 180 bois gravés qui constituent son intérêt, sur l’une d’elle Priape est en pleine forme et n’a pas subi les outrages des lecteurs pudibonds (4000 euros). 
Pour changer je signale de Bruant “dans la Rue, Chansons et Monologues, Dessins de Steilen” une édition définitive, 13 ème mille sans date à Paris en deux volumes in-12 en demi-percaline rouge, les couvertures de Steilen étant conservées. Cet exemplaire comporte un envoi de l’auteur “à l’ami Guillaume, Montmartre 1891″ je me suis demandé si ce Guillaume aurait pu être le jeune dessinateur Albert Guillaume? (250 euros). La librairie de l’Avenue est une grande maison installée aux puces de Paris-Saint-Ouen. Elle publie un catalogue varié fortement illustré, tout en couleurs, de 400 titres. Parmi ceux-ci, d’Abel Hugo, la “France pittoresque…” de 1835 chez Delloye, en 3 volumes in-4 en demi-maroquin à petits coins. Cet ouvrage compte 470 planches gravées qu’on rencontre hélas plus fréquemment en feuilles (450 euros). Du recherché Athanasius Kircher, “…Magnes sive de Arte magnetica…” une seconde édition augmentée parue deux ans après l’originale, en 1643 pour J Kalcoven. Le livre in-4 en vélin ivoire compte un frontispice, 29 planches hors-texte et de nombreuses figures (3500 euros). De Jules Lemaitre, deux volumes in-8 en demi-maroquin à coins pour “En marge des vieux livres” illustré par Lalau et édité en 1921 chez Boivin (150 euros). L”Histoire de la ville de Rouen” de Servin, publiée à Rouen chez Le Boucher en 1775 en deux volumes en veau, est en édition originale et comporte un plan dépliant de la ville (250 euros). On ne peut qu’être surpris que l’édition originale française de l’oeuvre de Léonard de Vinci de son “traité de la peinture” ne soit pas antérieure à 1651. Le livre paru chez Langlois à Paris est illustré de 56 gravures sur cuivre d’après Poussin et d’un portrait du maître. Il est en plein veau accidenté (6000 euros). 

Bonne chasse et à bientôt… »

Merci Gilles

H

94 Commentaires

  1. cette paire de sabots a ete rachetee a sa veuve par l'aubergiste des le deces de jj rousseau pour etre exposee dans son etablissement sur une armoire
    ensuite les temoignages, les recits
    ont permis de suivre leur trace
    des le premier proprietaire

  2. Ce vieux débat sur les enchères et les achats immédiats est un serpent de mer du blo… 🙂

    Ce que je voulais dire c'est qu'à force de voir ces objets être vendus, puis revendus à 10 fois le prix sur Ebay, les vendeurs non professionnels ou para-professionnels repasseront par d'autres canaux de vente et reviendrons peut-être même à proposer leur marchandise aux libraires?? A voir mais ce n'est pas inenviseageable.

    Vincent P.

  3. un vendeur non, mais à force de voir plus d'ouvrages en "achat immédiat" qu'en enchère classique, ebay a perdu son âme, et ce qui en faisait tout son intérêt.
    Il tend à ressembler à Abebooks ou bibliorare, avec les photos en plus.
    Est-ce là le but??

    je ne le crois pas.

    Guitoo

  4. Faire de beaux coups c'est bien mais c'est rare.

    En faire une politique de vente constistant systématiquement à ajouter un multiplicateur de 3 à 10est trop simpliste à mon goût, mais je respecte ce choix: comme l'a souligné justement Hugues chacun est libre d'acheter ou non.

    Cependant remettre sur Ebay les livres achetés en un laps de temps si court me laisse perplexe, et cela changera à terme ce site de vente.

    Vincent P.

  5. Vous avez tout à fait raison Hugues, j'ajoute simplement une chose: je ne stigmatise pas forcément ce vendeur en particulier (mais l'évoquer sur le blog nécessite visiblement de prendre plus de pincettes que pour n'importe qui d'autre…), je soulignais simplement une pratique. Si cela avait été un autre vendeur, je l'aurais fait aussi. Qu'ils s'appelle tartempion ou gustave robinet ne change rien pour moi.
    Et puis, je ne donne qu'un avis sur une pratique commerciale, pas sur une personne.
    Enfin, je crois qu'on a quand même le droit de dire quand on est pas d'accord, en restant correct. Rien de personnel donc, d'autres ici ont été "critiqués" pour des descriptions mal faites ou induisant en erreur, ce qui n'est pas le cas de ce vendeur, dont j'ai souligné la qualité des fiches.
    Denis

  6. Un petit message rapide, juste pour ajouter que chacun est libre de fixer les prix qu'il souhaite et que chacun est libre d'acheter ou non un ouvrage.
    Tant mieux pour certains bibliophiles s'ils sont informés, tant pis pour les autres.
    Je ne pense pas que ce libraire en particulier, qui a par ailleurs apporté des choses au blog, soit une exception; et je pense aussi que sa marge n'est pas la même sur tous ses ouvrages. Qui n'a jamais fait un "bon" coup? Il se trouve qu'ici c'est un libraire et qu'il revend le livre.
    Sa politique de prix me semble personnellement exagérée, comme celle d'autre d'ailleurs… mais elle est sienne et il est libre de la pratiquer, la qualité de ses fiches n'étant en effet plus à démontrer par ailleurs. Et vous libre de ne pas acheter.
    Hugues

  7. lE VENDEUR BIBLIOPHILIANA n'en est pas a son premier essai en la matière.
    Cet ouvrage sur rouen est passé 2 fois en invendu sur ebay par un particulier à 1000€, et est maintenant proposé à 3500€
    http://cgi.ebay.fr/1508-1509-DEUX-RARES-IMPRESSIONS-DE-ROUEN-MARTIN-MORIN_W0QQitemZ270406519810QQcmdZViewItemQQptZFR_GW_Livres_BD_Revues_LivresAnciens?hash=item3ef57c0c02&_trksid=p4634.c0.m14.l1262&_trkparms=%7C301%3A0%7C293%3A4%7C294%3A30

    quand à celui-ci aux armes de De Thou, il me semble l'avoir vu aux alentours de 600€ en vente chez un ebayeur, et le voici lui aussi à 3500€.
    http://cgi.ebay.fr/1624-EXEMPLAIRE-AUX-ARMES-DE-FRANCOIS-AUGUSTE-DE-THOU_W0QQitemZ260430474827QQcmdZViewItemQQptZFR_GW_Livres_BD_Revues_LivresAnciens?hash=item3ca2ddae4b&_trksid=p4634.c0.m14.l1262&_trkparms=%7C301%3A1%7C293%3A1%7C294%3A30

    A chacun de concevoir sa façon d'acheter un ouvrage,
    Et à chacun de se faire son idée du métier de libraire.

    Bibliophiliana remet sur ebay avec une "belle description" des objets étant passés à peine un mois avant sur le même site.

    Pour ma part, c'est prendre les personnes pour des c…, et aucunement l'exercice d'un métier respectable.

    Cordialement,

    Guitoo

  8. En effet, il ne faut pas confondre libraire et brocanteur dans un vide-grenier. Les prix ne font pas à la tête du client dans les librairies, en revanche, je crois toujours qu'on peut négocier, et là, cela dépend bien de chacun.
    Pour les livres qui font 10 fois la culbute entre salle des ventes et ebay… c'est regrettable, et le fait l'information soit à la portée de tous illustre bien l'image que doit se faire ce vendeur de ses clients…
    C'est dommage, cela jette le discrédit sur ses autres livres, qui sont beaux, mais chers, très chers, trop chers quand on découvre le pot aux roses.
    Denis

  9. Les catalogues des librairies Sourget Père et Fille ont bien la liste des prix jointe sur un feuillet cartonné joint.

    Certains catalogues comme l'avant-dernier de la librairie Vrain sont sans prix, mais cela est clairement indiqué en introduction: à livres d'exception (imprimés de Guttemberg…par ex) effort à faire, i.e téléphoner au libraire.

    Quant à ne pas indiquer de prix sur son catalogue pour adapter celui-ci à la personne intéressée c'est du phantasme…

  10. Et cela, n'est pas tout simplement ex-tra-or-di-nai-re?
    Adjugé le 12 mai chez Piasa pour 620 euros.
    http://www.piasa.fr/FR/vente_livres_autographes/v12837_piasa/l2034532__biblioth_que_spirituelle_imitation_de_sus_christ.html

    Revendu un mois plus tard sur ebay pour…… 6500 euros.
    http://cgi.ebay.fr/1856-1860-COLLECTION-COMPLETE-BIBLIOTHEQUE-SPIRITUELLE_W0QQitemZ260430117505QQcmdZViewItemQQptZFR_GW_Livres_BD_Revues_LivresAnciens?hash=item3ca2d83a81&_trksid=p3286.c0.m14&_trkparms=65:10|66:2|39:1|240:1318|301:1|293:1|294:50
    Quelle blague!
    On attend le pigeon.
    Jules

  11. et j'approuve d'autre part Gonzalo : plus le libraire et les livres sont "prestigieux" ou "connus", moins les prix sont indiqués. Alors oui on peut y voir une forme de snobisme… Je vais être bassement matériel (et un peu d'humour…), cela ne vous fait-il pas penser au célèbre "Prix : nous consulter" des pages "Immobilier de prestige" à la fin de certains de nos magazines hebdos ??? Il est vrai qu'un 450 m2 rue de Seine avec jardin, ne conviendra jamais à celui qui s'inquiète du prix !!!

  12. Concernant l'absence de mention de prix, j'ai qques réponses. A plusieurs reprises, des libraires m'ont clairement laissé entendre qu'effectivement comme vous le supposez, le prix n'était pas donné car à discuter selon l'acheteur. En particulier pour les prix a priori élevés. J'ai ainsi pu me procurer "1 cent life" de Wallace Ting, auprès d'un libraire contacté au téléphone qui m'avait d'abord dit : "venez, parlons du livre et pourquoi il vous intéresse". Il m'a appris plein de choses. Un vrai échange entre libraire et collectionneur. De grands librairie comme JB de Proyart éditent leurs catalogues sans prix, sauf erreur de ma part. Pour ma part, cela ne m'a jamais dissuadé de me renseigner…

  13. Après avoir vu le catalogue Sourget, j'ai deux hypothèses pour expliquer l'absence de prix :
    – une grande délicatesse du libraire pour ne pas perturber la lecture avec des considérations bassement matérielles.
    – une grand respect pour la santé du lecteur, en particulier pour son cœur, quand il s'emballe d'abord pour un ouvrage, puis retombe sur terre quand il voit l'inaccessibilité de son rêve.

    Jean-Marc

  14. Si les intéressés nous lisent …
    Mon interrogation tient au fait que pour moi, l'absence de prix affiché est clairement un frein à l'achat. Le fait de devoir demander le prix est une étape que ma timidité à m'empêche parfois de franchir.

    Eric

  15. >> "La pratique est-elle courante ? Quelle en est la justification ?"

    En général, ce ne sont pas n'importe quels libraires qui s'adonne à cette pratique, et ce n'est pas pour n'importe quels livres non plus. Ca c'est un constat.

    Après sur l'interprétation, je n'en sais rien. Est-ce pour pouvoir adapter le prix en fonction de l'acheteur? Est-ce un geste pudique pour des libraires qui n'assumeraient pas leurs prix?
    Seuls les intéressés pourraient vous répondre.

  16. Bonjour Eric,

    Chaque libraire fait il veut / peut. Les catalogues papiers (j'ai la chance d'en recevoir pas mal) sont très coûteux. Quant à marquer les prix ou pas, là encore c'est chacun son choix. Donc je comprends mal la question de la "justification"… Peut être ai-je mal compris… En tout cas Internet a permis une très large diffusion de catalogues, que ce soit en .pdf ou même au format Word.
    Benoît

  17. Ce qui m'ennuie dans ces reliques c'est que "l'abbé Brizard effectua le voyage à Ermenonville en juillet 1783 et découvre chez le cabaretier Antoine Maurice les sabots de Jean-Jacques (mort en 1778) donnés par sa veuve"…

    Bien commercial et bien venu pour cet aubergiste d'avoir une relique du grand homme qui attirait déjà les touristes"…Non?

    Le témoignage de cet abbé n'est pas la preuve en soi de l'appartenance, mais du récit de sa découverte et du soi-disant don. Vrai/pas vrai à chacun d'y voir sa vérité.

    Comme effectivement les morceaux de la vraie croix aux pélerins-touristes du Moyen-âge…

    Vincent P.

  18. "Par dessus tout, je trouvais le blog peu animé ces derniers temps…",
    histoire de mettre les pieds dans le plat ?!?
    Lauverjat

  19. C'est vrai j'aurais préféré une plume, un encrier ou, plutôt, des notes en marges…

    Je tendais les verges pour me faire battre et j'imaginais bien que la documentation était abondante (après tout il se vend des morceaux de la Vraie Croix tous les jours sur ebay).

    Par dessus tout, je trouvais le blog peu animé ces derniers temps…
    Bonne soirée,
    Olivier

  20. Et surtout, preuve entre les preuves… ils sentent la pervenche.
    H
    P.S.: la question n'est-elle pas, une paire de sabots, même avec une telle provenance, n'en reste-t-elle pas moins une paire de sabots??

  21. L'histoire des sabots est longuement racontée dans le catalogue Bruno Sepulchre qui s'appuie aussi sur les documents vendus avec eux : "plusieurs centaines de pages manuscrites" (successions, contrats, baux,…), des journaux, des clichés et reproductions, des ouvrages et un catalogue d'exposition.
    L'abbé Brizard effectua le voyage à Ermenonville en juillet 1783 et découvre chez le cabaretier Antoine Maurice les sabots de Jean-Jacques (mort en 1778) donnés par sa veuve, qui faisaient l'ornement de son auberge. Le récit de Brizard est conservé à la Bibliothèque de l'Arsenal. Les documents suivent l'histoire des sabots depuis le décès d'Antoine Maurice jusqu'en 1996.
    Lauverjat

  22. Cette paire de sabots a été vendu il y a peu aux enchères avec un dossier complet sur leur provenance.

    De mémoire ces sabots ont été offerts, puis leur provenance assurée à compter du second possesseur.

    Donc c'est un peu délicat et c'est pour cela que les institutions ne se sont pas portés acquéreuses aux enchères: la provenance n'est pas assurée entre Rousseau et le 1er propriétaire…

    Tout le monde peut dire que tel homme célébre lui a donné un objet, le second possesseur l'assurera par écrit, et 2 siècles plus tard cet objet sera bien de lui…

    CQFD…

    Vincent P.

  23. Un sabot de Rousseau, c'est tentant… mais je pense que Roland Dumas est déjà sur le coup…
    Une question toute simple, n'ayant pas les catalogues sous la main, comment ces objets sont-ils authentifiés?
    Bien amicalement,
    Olivier

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