Juste une petite mise au point…

Amis Bibliophiles bonjour, Quelques lignes pour clarifier ma pensée suite à mon dernier article, j’ai en effet reçu pas mal de mails sur le sujet.  Pour que les choses soient claires, il n’y a rien de personnel (dans mon ebayana initial, j’avais également cité la librairie Picard par exemple). J’apprécie énormément le travail de bloggueur de ce libraire, comme le soulignent Nicolas et SD dans leurs commentaires. C’est riche, bien documenté, agréable à lire. Et je sais le travail que cela représente.  Absolument rien de personnel donc…: j’ai d’ailleurs proposé à ce libraire spécialiste d’Uzanne de préfacer l’ouvrage sur Uzanne que je prépare.  
  Depuis des années également, depuis qu’existent les ebayana en fait, j’ai systématiquement mis en avant des ouvrages mis en vente par ce libraire. A chaque fois. Et même plusieurs ouvrages par ebayana. Vous avouerez qu’il y a des moyens plus efficaces de lui vouloir du mal que de faire de la publicité pour ses livres dans chacun de mes messages ebayana, chaque semaine, depuis des mois, et même depuis des années! Mais cela ne m’empêche pas d’avoir un avis sur le reste, et d’avoir le droit de m’exprimer sur des informations qui sont d’ailleurs publiques. La personne quant à elle, m’est devenue indifférente.

On n’est pas obligé d’être d’accord sur tout, ni d’être ami avec tout le monde. Mais je respecte son important travail de bloggueur et de chercheur. C’est lui qui a fait de cet épiphénomène quelque chose de personnel en faisant le choix de m’insulter publiquement sur les réseaux sociaux.  Je suis resté quant à moi sur des informations factuelles et publiques.  Mais c’est vrai que je n’aime pas me faire insulter en public gratuitement. C’est une des mes faiblesses. Je ne tends pas l’autre joue.  Etre insulté ainsi, publiquement, est pour moi inacceptable, je pense que c’est le cas pour chacun d’entre nous.  Je ne suis pas descendu au niveau personnel, il sera intéressant de voir si après une insulte publique (pour laquelle j’aurais volontiers accepté des excuses et serais passé à autre chose), il saura éviter la dérive personnelle. Je l’espère vraiment, l’insulte suffit.  Il serait encore plus intéressant d’avoir son avis sur les vraies questions posées dans mon article. Et je ne parle pas des marges, mais plutôt de sa façon de considérer le travail de description, qui est essentiel dans le travail de libraire (origine des photos, recherches, allégations, etc.). Affaire classée, je passe à autre chose et je garde ma liberté de m’exprimer quand je le souhaite, avec respect. H « Nous croyons que la démocratie de la république des lettres doit s’étendre à tout, jusqu’à permettre et à souffrir les plus mauvaises critiques quand elles n’ont rien de personnel ; il suffit que cette liberté puisse en produire de bonnes. » [D’Alembert.  Préf. 3e vol. Encycl. Oeuv. t. I, p. 388, dans POUGENS.]

16 Commentaires

  1. Cher Patrick C., le texte de Sourget sera posté sur le blog d'ici quelques jours (enfin si j'ai bien lu !).
    B.

  2. Merci de votre vigilance cher anonyme, vous n'êtes pas le seul à m'avoir signalé que mes doigts avaient fourché. Voilà ce qui se passe quand on gère un blog en réunion, tout en chattant avec un des deux Benoît qui interviennent sur le blog.
    Croyez-moi, je n'ai pas besoin d'être anonyme pour dire ce que j'ai à dire 🙂 🙂 , vous avez pu le constater.
    Hugues

  3. « Il a peut-être mis en vente un exemplaire chez De Baecque, mais cela ne peut être celui pour lequel il utilise la photo.
    Puisqu'il a acheté cet exemplaire, le 464, sur eBay pour 200 euros. »

    Tiens c’est drôle ce commentaire a été posté hier matin par Benoît signé :H
    Et aujourd’hui ce dernier a disparu remplacé par le même commentaire cette fois ci posté hier soir par Hugues.

    Hugues et Benoît ne seraient-elles pas les mêmes personnes ????

  4. Cher Calamar, je n'ai pas vu passer d'article récent de la part de Sourget sur la "baisse des prix" ; auriez-vous la gentillesse de m'aiguiller sur le bon lien ?
    Merci !
    B.

  5. Il a peut-être mis en vente un exemplaire chez De Baecque, mais cela ne peut être celui pour lequel il utilise la photo.
    Puisqu'il a acheté cet exemplaire, le 464, sur eBay pour 200 euros.

  6. Cela m'étonne qu'une hypothèse n'ait pas été évoquée, c'est peut être son exemplaire qu'il a mis en vente chez debaeque et ravalé, ce ne serait pas une démarche abérante d'un libraire ayant plusieurs exemplaires du même livre et ce ne serait pas la première fois qu'un tel fait se produit !…certaine ventes ont 50 % de livres provenant de libraires !…et ils en ravalent beaucoup car forcément ils défendent plus les prix que lors d'une simple succession, ou là les libraires achètent, dans lequel cas les photos seraient utilisées peut etre avec l'autorisation de Debaeque, ou fourni par el libraire à Debaeque.?

  7. En plus de l’insulte stupéfiante il y a aussi toutes les magouilles que vous avez mises en évidence chez ce pourtant bon libraire: vol de scans, utilisation des mêmes pour des exemplaires différents, mensonge sur le caractère probablement rare d'une reliure…. Édifiant !

    Vous pouvez passer sur l'insulte, pas sur ces magouilles là ! C'est de votre crédibilité à tous, cher marchands, qu'il s'agit !

  8. Effectivement cela a disparu de Facebook, l'auteur l'a enlevé.
    Quand on est droit dans ses bottes et sûr de son fait, on maintient ses propos… Tout est dit dans ce retrait.

    Passons à autre chose!
    Benoît

  9. tout cela est bien regrettable… je note que la publication incriminée a disparu de FB ; peut-être, comme le suggère Hugues, peut-on maintenant passer à autre chose, de plus bibliophilique 🙂 avez-vous lu le texte de Sourget sur la baisse des prix ? mis en parallèle de son étude sur la hausse, c'est "intéressant".

  10. En fait pas du tout cher jlp, je ne suis pas du tout susceptible en général.

    J'accepte assez facilement les insultes franches, quand elles sont dites en face à face et assumées par la personne. Après tout, tout le monde a le droit d'avoir un avis et je respecte la franchise..

    Mais c'est vrai que j'ai plus de mal quand c'est dit anonymement, dans mon dos, lâchement, en public, et que je ne suis au courant que parce qu'on me le répète 🙂 🙂

    Si c'est cela être susceptible. Alors oui, je le suis, et j'en suis plutôt fier.

    La meilleure façon d'éviter des désagréments dans ce cas, c'est de présenter des excuses (qui auraient été acceptées sans pb).

    Hugues

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