Amis Bibliophiles bonsoir,
Rien de tel qu’un envoi pour faire frémir le coeur d’un bibliophile, personnellement j’en ai très peu dans la mesure où cette mode semble s’être installée à partir de la deuxième partie du 19ème siècle et tout au long du 20ème, ce qui ne correspond pas à mes critères.
Heureusement, Olivier est là pour vous en proposer trois jolis exemples:
n n Envoi de Maurois à Green sur l’édition illustrée de Ni ange ni bete (1927) n n n Envoi de Collot au docteur Morisot sur les Chansons galantes de Béranger (1943, la nef d’argent) 92)n n n Long envoi del’illustrateur Georges Roux pour Sylviane de Ferdinand Fabre (1892) où
il y a une petite anecdote sur Anatole France et l’auteur (bibliothécaire de
la Mazarine).n Merci Olivier,H
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Les envois début XVIIIe sont rares mais existent en effet. J'ai une histoire de la musique de Bonnet Bourdelot EO 1715 avec un envoi manuscrit: "pour Mr De Villier, Mtre des comptes, de la part de son très humble et très obéissan (sic) serviteur
Bonnet "
On trouve la même formule que celle que vous avez vu.
Les envois doivent exister certainement depuis les premiers livres imprimés. Un envoi de Rabelais je crois est passé en vente il y a 5 ans de mémoire.
Dans la forme actuelle ("a …" + petit mot + signature), cela ne date effectivement que du 19e reellement (vers 1820/1830, ca commence à se généraliser). Avant, on voit surtout des envois du type "de la part de l'auteur", quelquefois avec la signature ou seulement nominatif même si on en trouve aussi, mais rarement, du même type que les plus modernes.
J'ai pu voir 2 envois 17e, un sur une petite curiosité, qui est proche des envois modernes (pour … de la part de son tres humble et obeissant serviteur + signature) et l'autre sur un beau livre (pour ma cousine la marquise de …, mais sans signature) qui est même corrigé directement par son auteur.